Ça y est ! Christian Clot et les climatonautes se sont envolés pour la Laponie finlandaise et la deuxième expédition du projet Deep Climate. Le premier groupe a décollé vers Ivalo le 13 mars, suivi le lendemain par le second. La joie de débuter enfin le périple dans le froid lapon était de mise après que le départ a dû être reporté en raison des grèves en France et en Finlande.
Le mot de Christian au grand départ :
« Nous voilà partis pour la deuxième étape de Deep Climate, en Laponie septentrionale, au-delà du cercle polaire arctique.
Après les chaleurs humides de Guyane française, c’est donc les froids semi-secs et surtout versatiles qui nous attendent. Une fois encore, cette mission a montré dès le départ que rien ne se génère facilement au moment de mettre en place de tels projets scientifiques, qui impliquent autant de monde.
Après avoir dû renoncer au lac Baïkal pour la raison évidente de la guerre en Ukraine, n’avoir pas pu aller au Canada en raison des difficultés à obtenir les autorisations de recherches sur humains, la Laponie est apparue comme le choix évident, où « rien ne pouvait arriver ». C’était sans compter sur les grèves des transports et des dockers en Finlande, qui ont bloqué notre camion d’équipement plus d’une dizaine de jours, générant un retard conséquent sur le projet.
Nous voilà partis. Et cela fait du bien ! Mais l’ensemble de ces évolutions n’est que le reflet d’une réalité bien actuelle : tout, vraiment tout, peut changer à tout moment. Que ce soient quelques détails ici et là jusqu’à l’ensemble de nos conditions de vie, presque en un instant. Cette réalité nous impose d’apprendre à nous adapter, toujours et à tout, alors que la vitesse et l’intensité des évolutions n’ont sans doute jamais été aussi rapides dans l’histoire. S’adapter à de nouvelles conditions de vie… Ce que nous étudions justement avec Deep Climate. Un besoin aujourd’hui devenu universel ! »
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