Le bouleversement climatique
Si Deep Climate existe, c’est parce que notre monde change très vite, que le climat se bouleverse et que nous devons comprendre comment réduire nos pollutions mais aussi les impacts sur les humains. Vous trouverez ici quelques informations sur les conditions actuelles, les faits, mais aussi les espoirs que nous pouvons nourrir.
Cela fait partie des modèles démontrés par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui projette différents scénarios allant du moins pire (1,5°C) au pire (à +5°C ou plus). Les efforts que nous devons faire pour réduire nos émissions ont pour but de ne pas dépasser, ou le moins possible, ces 1,5°C de réchauffement global.
Températures, de quoi parle-t-on ?
Parler du changement climatique, c’est en général parler de température : les fameux 1,5°C qu’il ne faudrait pas dépasser pour maintenir notre planète, le vivant et nos sociétés dans un état acceptable.
Ce chiffre indique un réchauffement global de l’ensemble de la planète (voir plus haut « le bouleversement climatique » pour en savoir plus). Mais à notre échelle, cela ne signifie pas que nous verrons nos thermomètres grimper d’un degré.
L’impact des changements est bien plus important, et très différent selon les régions du monde ou même d’un pays. Et parler d’une température isolée ne veut pas dire grand chose de l’impact sur un corps vivant et donc sur la santé humaine.
Lorsque l’on entend une température il est important de savoir si l’on parle d’un pic, d’une moyenne, d’une durée, de savoir comment elle a été mesurée et plus encore, de connaître d’autres données qui doivent être corrélées pour identifier la dangerosité d’une condition environnementale. Une température de 30°C avec 50% ou 90% d’humidité relative n’a absolument rien à voir.
Pour connaître et comprendre les risques du bouleversement climatique lié à la chaleur, il faut donc connaître au moins la température réelle et le taux d’humidité et, de manière plus ponctuelle selon les conditions, la vitesse du vent, la pression barométrique et l’état physique de la personne qui est confrontée à ces conditions.
Ici, nous allons définir les termes, les indices, comment ils sont mesurés et ce que cela veut dire pour nous.
Les mesures
Une température liée au climat ou à la météorologie est exprimée, en général, en Celsius (°C) (plus rarement en Fahrenheit °F aux USA).
A savoir : le degré Celsius est déterminé (depuis le 20 mai 2019), par le Bureau international des poids et mesures par un seul point fixe à 0 °C correspondant à 273,15 Kelvin, soit la fusion de l’eau à pression standard.
Une mesure de température doit toujours se faire entre 1,5 et 2,5 mètres du sol pour ne pas subir l’influence du sol et “sous abri”, à savoir protégée du soleil, du vent et autres conditions externes. En gros, cela veut dire que l’on mesure la température de l’air ambiant.
Le vent peut-être exprimé de plusieurs manières en nœud, en Beaufort, en mètre par seconde (m/s) ou kilomètre/heure (Km H) mais cela exprime toujours la même chose, à savoir une masse de gaz (l’air est un gaz) qui se déplace dans l’atmosphère. Une donnée importante du climat, mais qui à notre échelle est extrêmement variable selon la position géographique (vallée, plateau, …) ou que l’on est, protégé ou non.
L’humidité est la présence de molécules d’eau dans l’air. Elle est exprimée de plusieurs manière selon les besoins :
l’humidité relative de l’air (exprimée en %) est la pression partielle de la vapeur d’eau contenue dans l’air sur la pression de vapeur saturante à la même température ;
l’humidité absolue (exprimée g/m3) en est la teneur en eau dans une masse gazeuse comme l’air. Pour une masse d’air donnée, à une température donnée, une quantité maximum d’eau est possible au-delà de laquelle il n’est théoriquement plus possible de rajouter la moindre molécule d’eau.
On parle aussi du “point de rosée”, soit la température dépendante de la pression et de l’humidité ambiante, en dessous de laquelle la vapeur d’eau contenue dans l’air se condense sur les surfaces, par effet de saturation.
Les indices
La température humide ou température au thermomètre mouillé
Exprimée en Tw, il s’agit d’une température qui combine la température sous abri avec le taux d’humidité dans l’air. Elle se mesure physiquement avec un thermomètre dont la pointe est recouverte d’une mousseline mouillée que l’on ventile pour faire évaporer l’eau. Cela donne un indicateur fiable de la condition vécue par un être vivant lors d’une période de chaleur humide.
Tableau de Thom (Indice Tw) : plus on monte vers le rouge, plus le risque est élevé pour un humain ; sans mesure de protection, cette température est rapidement mortelle dans la zone rouge vive. Ce qui arrive dès 35°C avec 100% d’humidité.
L’Humidex
C’est un indice créé par l’armée canadienne, reconnu aujourd’hui comme fiable. Il donne également une température impactant un être humain en corrélant la température et l’humidité mais son mode de calcul très différent du Tw donne une autre échelle de mesure. Il faut donc toujours savoir, lors d’un chiffre donné, s’il s’agit d’une valeur Humidex ou Tw.
Tableau d’indice Humidex.
Le windchill ou refroidissement éolien
C’est un indice prenant en compte la température et la vitesse du vent, donc l’action refroidit la surface des corps avec lesquels il est en contact. A une même température donnée, plus le vent est élevé, plus le ressenti et l’impact réel du froid sont importants. Cela augmente les risques de gelures, d’hypothermie et de fatigue.
Ressources, articles, données
Le climat se transforme très vite. Nous avons besoin de vous pour mieux en comprendre les effets. Envoyez-nous vos témoignages afin de nous aider à évaluer les ressentis et impacts des conséquences de ces situations.
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