Après avoir passé trois semaines dans les terres glacées de Laponie, les climatonautes sont de retour en France ! L’équipe, divisé en deux groupes, a repris l’avion depuis Ivalo en Finlande pour atterrir à Paris les 4 et 5 avril. A peine le temps de se poser une soirée que le rendez-vous était déjà donné à l’Institut du cerveau (ICM) pour réaliser les protocoles scientifiques post-mission.
Tous les doigts et les orteils des volontaires ont pu rentrer au bercail mais certains étaient encore engourdis et les esprits encore immergés dans les paysages enneigés de la Laponie. Enneigés et glaciaux. L’équipe a connu des températures très variables au cours de son périple qui ont oscillé entre -5°C et -34°C réel pour les valeurs les plus basses. Le son de cloche est unanime : le froid a été l’une des principales difficultés de la mission.
Si certains sont finalement parvenus à s’y adapter, pour d’autres la tâche a été bien plus difficile. Mais le groupe et le collectif ont constitué un soutien précieux face aux difficultés physiques et morales. Y compris lorsque les pulkas, chargées d’une cargaison d’environ 80 kilos, devenaient trop lourdes pour certains.
Désormais de retour en France, les climatonautes ont gardé quelques traces de leur périple : des brûlures liées au froid par ci par là, parfois douloureuses, parfois totalement indolores. Pour les autres changements, c’est la science qui va parler. Tests sensoriels, sanguins, physiques, IRM… La batterie d’études menée à l’ICM va permettre de fournir des données sur les modifications connues par les organismes durant la traversée en Laponie.
A l’issue de ces quelques jours de protocoles, place au repos pour les climatonautes avant l’ultime volet du projet Deep Climate : l’expédition en Arabie Saoudite. Départ prévu en mai prochain.